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mercredi 17 août 2016

Anniversaire

Essayer de ne pas trop parler (pour une fois😂)

Je suis immensément bénie,  plus que bénie de vous avoir. Tous ces messages,  toutes ces bonnes paroles m'ont plus que touchée.

Je me sens vieille d'un an,  mais aussi jeune tout au dedans de moi. 

Parce que j'ai récolté de cet amour que je sème chaque jour au tout de moi. 
J'avais un peu peur de fêter cet anniversaire :30 ans !!  Quelle horreur.  Mais vous m'avez aidé à l'aborder avec sérénité et paix et surtout action de grâce. 
Action de grâce pour ce que j'ai déjà,  action de grâce pour tout ce que Dieu a fait pour moi,  action de grâce pour les épreuves et actions de grâce car le meilleur est devant.

Au delà de tout, Dieu m'a offert gracieusement un merveilleux cadeau,  un cadeau inespéré,  un bébé,  mon neveu,  qui est né mon jour d'anniversaire. Parce que il m'a donné la joie ce jour que j'appréhendais. Il m'a permis de sourire au lieu d'être nostalgique et mélancolique
C'est d'abord un cadeau pour toute la famille Mais pour moi,  cet enfant est un rappel de Dieu qui me dit que tant que nous avons le souffle de vie,   nous devons espérer dans la foi.
C'est un encouragements à me battre,  ne pas baisser les bras,  à aller de l'avant et ne pas changer.

Oui tant que le souffle de vie est là,  il y a de l'espérance en Christ.

Alors du fond du cœur,  merci.  Merci pour tous vos mots qui m'ont donné un grand sourire toute la journée.  Merci pour votre amour.   LOVE YOU WITH ALL MY SOUL ❤️❤️❤️❤️

QUE LE DIEU DE TOUT PUISSANT VOUS BÉNISSE ET VOUS LE RENDE AU CENTUPLE

dimanche 7 août 2016

Communauté...

Il y a un moment où je me suis demandé l'importance d'une communauté de "frères". Je me suis aussi dit qu'aller à l'église n'était pas important,  surtout quand tu te retrouves dans une communauté dans laquelle tu ne te sens pas forcément en famille.

Alors,  à un moment,  j'ai arrêté d'y aller.  Après tout,  j'ai donné ma vie à Christ.  Je suis déjà sauvée,  je lis la parole.

Mais alors que je restais à la maison,  certains de ces frères m'ont appelé et écrit.  Une sœur,  m'a même dit :" ton congé est terminé,  il est temps de reprendre l'église. " j'ai ris et dit ok.  J'avais besoin de la confirmation de Dieu.  Je n'avais pas envie de reprendre,  de voir tous ces visages hypocrites qui te sourient alors qu'ils sont les premiers à te critiquer.  De voir les comportements mesquins de certaines personnes qui sont comme des crabes qui utilisent sauvagement leur pince pour atteindre autrui.

Et j'ai décidé de reprendre.  Oh,  il y en a qui du haut de leur "sainteté"  ne pouvaient adresser la parole à l'impure que j'étais.  Je m'en moquais,  j'en riais dans mon cœur.  Et je recevais encore plus ma tête.  Je suis fière.  Mais au fond de moi,  j'étais triste,  triste de voir que l'endroit que je devais considérer comme un refuge était même là où je me sentais le plus mal.  Alors adorer est devenu difficile.  Tu étais au culte,  mais tu ne pouvais ouvrir ton cœur à Dieu,  ni sentir véritablement la présence du St Esprit.  Alors se lever le dimanche est devenu problématique.  Une fois je suis venue au culte,  et en plein milieu ,  je suis retournée chez moi.  J'ai préféré rentrer et dormir que de nager dans une telle atmosphère.

Et le Seigneur m'a saisi.  J'ai lu la bible,  et j'ai vu que dans la première église,  tous n'étaient pas parfait.  Il y avait de tout.  Ceux qui étaient trop religieux,  ceux qui n'étaient pas parfait.  Il y avait de tout.  Après tout,  dans une famille,  tous ne sont pas pareils.  D'ailleurs quand j'ai regardé à mes frères de sang,  j'ai vu qu'on était tous différents,  alors comment pouvais-je espérer ou demander cela aux frères en Christ ?  Après tout,  je ne suis pas là plus parfaite non plus.  Nous tous tendons à la perfection de Christ.  Et c'est lui qui nous rend parfait.  Et cette perfection, nous la travaillons tous les jours de notre vie jusqu'au retour de Christ.

Alors j'ai compris pourquoi je devais rester dans une communauté de frères.  Je suis dans cette communauté pour être enseignée.  Enseignée sur la parole,  enseignée aussi par ces frères et sœurs que Dieu a mis avec moi.  Ils sont là pour m'aider à atteindre cette perfection.  Parce qu'ils sont comme un miroir,  dans lequel je peux me voir,  détecter mes défauts,  les corriger,  et voir aussi leur défauts et apprendre à ne pas copier leurs mauvais comportements.

Je ne veux pas parler de leur mauvais comportement,  il y en a plein.  J'ai compris qu'il faut aller au delà de cela.  Les aimer malgré tout.  Les aimer dans tous leurs défauts et ne pas me mettre au niveau de ceux là qui continuent dans leurs mesquineries,  mais plutôt de prier pour eux.

Seul le Saint Esprit aide et change.  Et tous rendront compte à Dieu.  Alors oui notre communauté n'est pas la plus parfaite,  mais c'est celle que Dieu nous a donné pour nous enseigner et nous faire grandir dans la foi et la communion avec lui. 
Je parle à quelqu'un ce matin: n'abandonne pas ta communauté de frères.  Même si tu n'as pas encore trouvé l'amour que tu souhaites,  continue d'en donner toi.  N'oublie pas que notre Dieu te le rendra lui.

samedi 2 juillet 2016

Pourquoi je ne veux pas grandir

Je ne veux pas grandir.

Je ne veux pas vieillir.  Je ne veux pas devenir comme ces personnes autour de moi,  si sérieuses,  si coincés dans leur petite vie monotone.  Je ne veux pas aller au boulot le matin,  et revenir le soir  répéter chaque jour le même rituel,  voir les années de ma vie fuir entre mes doigts comme des grains de sable dans un sablier,  mais sans aucun contrôle.

Non je ne veux pas grandir !  Je ne veux pas arrêter de courir dans la rue comme une petite fille parce qu'une grande personne ne court pas.  Je veux pouvoir suivre mes impulsions,  aimer avec mon cœur,  pas avec ma tête.  Je veux pouvoir pleurer sur mes chagrins un coup puis sourire béatement devant une bonne glace. 

Je veux salir mes habits avec des tâches de glace,  je veux courir sur la plage sans réfléchir à la bienséance.  Je veux pouvoir dire je t'aime sans arrière pensée.  Je veux continuer à toujours parler sans rancune de ce qui ne va pas avec les amis.

Oui je veux rester enfant.  Je suis restée enfant.  Je veux aller à la plage un matin sur un coup de tête.  Sentir le vent sur moi et courir au vent.  Je veux marcher pied nus.  Courir sous les jets d'eaux,  mouiller mon habit,  danser sous la pluie.  Je veux rire de tout et pleurer de rien.  Je veux faire des câlins spontanément sans calcul,  sans retenue,  sans arrière pensée.

Je veux danser pour mon Dieu,  mais vraiment,  chanter à tue tête sous la douche,  poser des questions en toute simplicité et en obtenir les réponses. Je veux panser mes bobos avec des bonbons et un câlin.

J'ai soif de la liberté de penser et d'expression des enfants.  Je revendique mon âme et mon cœur d'enfant parce que c'est cela qui fait de moi un être entier.

Marc, 10:14 -15_ Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit: Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.
Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n`y entrera point.

Enflammée pour Christ

Ce jour est particulier pour moi. 

Je finis ma première année d'étudiante de la bible,  la parole de Dieu.  La devise de cette école est "rien en dehors de ce qui est écrit dans la parole,  pas de compromission,  pas de compromis"

Je me suis levée,  pas dans la joie. Je ne suis pas encore totalement ancrée dans la parole comme je le voulais.  Alors je n'avais pas la joie.  Je me posais des questions.  Je me décourageais toute seule à me morfondre à me juger,  et à m'accuser de ne pas être parfaite selon sa parole.

Et j'ai parlé à ma sœur qui avait partagé cette aventure avec moi.  Elle m'a rassuré en me disant aussi qu'elle avait aussi certaines interrogations,  mais que nous sommes humains.  Que nous apprenons chaque jour et que la perfection ne se fait pas en un jour.  Elle m'a encouragé à venir à la cérémonie.
Je suis venue simplement,  je me suis habillée dans la toge et j'ai compris quand la bible dit "qu'il est bon pour les frères et sœurs de demeurer ensemble.  Ma joie est revenue petit à petit.

Pendant la louange,  j'ai retrouvé ma joie totale.  Pas une joie factice,  non une réelle joie que l'on ne trouve que dans le Seigneur.  Une joie qui n'est pas suivi de tristesse.  Je me suis rendue compte que je suis une privilégiée,  je suis enfant de Dieu,  le Tout Puissant.  Par amour pour moi Christ est mort à la croix.  Je ne suis pas n'importe qui.  Non,  je suis une femme mise à part.  Et il me dit:" je t'ai aimé quand tu étais pécheur,  je me suis sacrifié pour toi alors que tu étais encore dans le péché.  Je t'ai justifié et rendue juste.  Tu es juste parce que tu m'as reçu dans ta vie.  Tu n'as pas à t'inquiéter  de tout ce que tu n'arrives pas encore à faire,  de ces choses que tu n'arrives pas à abandonner.  Sache que ma grâce te suffit dans ta faiblesse.  Tu m'as parlé de tes problèmes,  laisse les entre mes mains.  Loue moi,  adore moi et laisse moi les régler pour toi.  Le St Esprit qui est en toi t'aide chaque jour et te fortifie"

Oui le Christ ne m'a pas aimé parfaite,  mais avec lui,  j'atteinds la perfection.  Parce qu'il est en moi,  je suis parfaite.

Ma promotion cette année est appelée :" sacerdoce royal" selon 1 Pierre, 2:9 - Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière,"

Oui je suis un sacerdoce royal,  une race élue pour servir le Tout Puissant Dieu. 

vendredi 1 juillet 2016

Écris

Ecris
Quand ça va bien,  écris,  quand ça va mal écris.
Écrire est libérateur,  sauveteur. 

Écris quand il te manque et tu ne peux le lui dire.  Écris sur cet amour impossible et difficile.  Écris sur ce sentiment si compliqué et terrifiant que tu ressens.  Écris tout simplement.

vendredi 24 juin 2016

Mots d'enfants

-"Maman,  Quand tu seras amoureuse,  tu vas te marier ?"

J'étais 😨😱. Elle sait quoi du mariage, de amoureux et tout ça ?
Je réponds paisiblement

-"Je ne sais pas chérie.  C'est quoi être amoureux. "
Elle a un petit rire gêné

-Je ne sais pas non.  Mais quand on est amoureux,  on se marie non et on fait des bébés.

-Ah oui ?

-Oui.  Mouha,  me dit tout le temps que je suis amoureuse de lui

-Et tu es amoureuse de lui ?

-Non !!!  Jamais.  Lui est amoureux de Steph

-Ah bon ?  Mais toi tu es amoureuse de qui ?

-Je ne veux pas te dire

-Pourquoi ?

-..... OK OK si je te dis, tu ne vas pas dire ça à mes amis hein ?

-Non promis.

-Je suis amoureuse de tous les garçons de ma classe
-Carrément.  Décidément hein
(ouf,  Je suis soulagée dans mon coeur.  Elle n'y comprends pas encore grand choses)
Donc tu vas marier tous les garçons de ta classe.

-Ha ha ha non maman !!!  Steph a fait mariage avec mouha puis avec Régis.

-Hein ?  Ah bon ?  Mais toi tu sais que tu ne vas pas faire ça non ?

-Pourquoi ??

-Parce que tu ne vas te marier que quand tu seras grande

-Grande comme toi ?

-Oui comme moi. 

-Mouha dit que lui va me marier

-Ah oui ?  Quand tu seras grande là,  tu vas demander à Dieu de te montrer ton mari.  Tu vas prier et Dieu va te montrer celui que tu vas marier.

_D'accord maman.  Je vais prier Dieu.

_Oui,  Un enfant de Dieu prie toujours Dieu pour demander ce qu'il veut.

-OK maman. ... Je peux avoir un peu de chocolat  s'il te plaît maman ?

-OK princesse, va prendre ça.

-Merci maman !!

Un bisou,  Un câlin rapide et elle est déjà partie,  sa tête toute entière concentrée sur le chocolat qu'elle va déguster.

Elle pense déjà à autre chose. Et moi je souris un peu pensive.  Je pensais avoir le temps avant de répondre à certaines questions.  J'avais oublié que l'école,  les camarades et la télé les rendait précoces.  J'avais limité la télé à la maison.  Je filtre ce qu'elles regardent.  Je ne regarde plus des films devant elles;même ceux qui sont dit " pour la famille" et dans lesquels on voit des gens échanger goulument des baisers à pleine bouche.  Les enfants copient tout.  Ils n'ont pas encore de filtre,  alors ils répètent tout ce qu'ils voient.

Alors parce que je sais que je ne peux pas aussi les empêcher de tout voir et d'entendre,  je suis devenue leur meilleure amie, leur confidente.  Je les écoute,  je les taquine et je leur parle.  En les écoutant,  je sais comment orienter mes prières de maman.  En les écoutant,  je vois aussi comment les rediriger. Et surtout je crée ce climat de confiance qui fait qu'il n'y a pas de tabou ni de crainte.  Le moindre bobo,  je suis la première à qui on en parle.  Et c'est important pour les suivre,  les diriger et les conduire dans cette vie difficile.

Parler sans tabou et sans crainte est très important pour eux.  Que Dieu nous aide à trouver les bonnes réponses correspondant à chaque âge et chaque étape de leur vie.

Et surtout,  devenir et rester leur meilleure amie .  Celle à qui on chuchote dans les oreilles de petits secrets,  celle à qui on confesse de petits mensonges aussi et les petites bêtises. 

mercredi 22 juin 2016

J'avais 20 ans

J'avais 20 ans. La vie devant moi. Je venais de commencer mes études supérieures dans un pays aussi froid que brutal. Mais j'étais jeune, j'avais la hargne à en revendre.

J'allais en boîte tous les vendredis, je ne me saoulais pas la gueule. Il me suffisait de casser un verre pour arrêter de boire le champagne. Je dansais comme une folle et je rentrais au petit matin pour être au cours a 9h le lendemain.

J'avais 20 ans, la mémoire fraiche,pas besoin de gros efforts pour réussir.  J'avais 20 ans et je découvrais le maquillage. Je me maquillais à outrance et je pensais que j'étais belle ainsi.

J'avais 20 ans, et des projets pleins la tête. J'avais deja mon plan de vie. J'avais mon petit ami, on finirait nos études ensembles et ensemble on batirait notre foyer. Rien ne pouvait nous séparer.  C'est normal, c'était mon âme soeur.

J'étais dans la vingtaine et j'ai connu mes premières difficultés, mais rien qui m'empêchait d'être où je me voyais à 30 ans, 35 ans.

Je n'avais pas 25 ans et j'étais déjà maman. Je n'y étais pas préparée,  j'en ai eu peur. Mais je n'avais pas le choix. Oui j'aimais cet être qui est devenue ma vie.

J'avais 20 ans, et j'étais rebelle, têtue et carré.  Personne ne pouvait me faire changer d'avis.  J'étais une femme fière, oui une femme déjà, indépendante. 

J'avais 20 ans et je croyais que tout dans la vie était blanc ou noir. Je ne savais pas que la vie comportait plus de nuances de gris que de blanc ou de noir.

J'étais dans la vingtaine et j'avais mes principes et je ne passais jamais outre ceux ci. Je ne pouvais comprendre comment tel ou tel pouvait faire telle ou telle chose.

J'étais dans la vingtaine, et je me croyais déjà arrivée.  Je voyais ma vie parfaite, et forcément réussie.

J'étais dans la vingtaine et pourtant jetais déjà une vieille mémère,  parce que je m'étais laissé vieillir dans ma tête.

J'étais dans la vingtaine quand la vie m'a remise à ma place avec quelques uppercut bien sentis. J'étais dans la vingtaine quand je me suis retrouvée au point mort avec  deux princesses à gérer en plus de moi.

J'approche la trentaine et je comprends que la vie est pleine de nuances de gris.
J'approche la trentaine et j'ai peur parce que je suis loin de l'idéal dans lequel je me projetais il y a seulement 5 ans.

Je vois la trentaine approcher à grand pas et je remarque les cheveux blancs sur ma tête.

J'approche la trentaine et je ressens des crises de panique parce que je me voyais millionnaire et mon compte en banque est toujours vide à l'heure actuelle.
Je n'ai rien réalisé de mes plans. J'ai même l'impression de commencer juste à poser un pas devant l'autre.

Je vois la trentaine me tendre les bras et je me revois en arrière.
J'ai appris à relativiser.  J'ai mûri et je ne vois plus les choses de manière carré comme avant. Je fais des erreurs et je continue d'en faire.  J'ai appris à ne plus être trop dure avec moi ni avec les autres.

Je vois mes 30 ans approcher rapidement et sûrement et j'ai peur.
Mais j'ai peur, je me sens vieille, flétri, fatiguée.

Je me donne du courage indien. Je me dis que 30 ans ce n'est plus vieux, au contraire, c'est le début de la vie. Mais purée j'ai peur. Je ne fais plus de gros plans. A chaque jour suffit sa peine comme la bible le dit.

Mais j'approche la trentaine et je n'ai jamais été aussi jeune dans ma tête.  Je me fais plaisir et j'apprends à chérir chaque moment de bonheur.

J'approche la trentaine aussi sûrement que le soleil se lève à l'Est.  Et je suis heureuse,  je suis vivante,  c'est le plus important.
J'ai appris de mes erreurs passées.  Je me sens plus mature,  j'ai appris à chérir la solitude. Je ne fais plus de choix inconsidérés mais j'assume les conséquences de mes actes.

Mais je suis une battante. Alors je retrousse mes manches et je me dis que le meilleur est devant.

J'ai bientôt 30 ans et je goûte au bonheur petit à petit.  Je chéris mes soleils,  les instants de joie, j'apprends des difficultés et je ne laisse rien entamer ma joie de vivre.

J'ai bientôt 30 ans et je ré-apprends  à vivre.  Je reprends confiance en moi,  en la vie.  Je la prends chaque jour et je sais que le meilleur est devant.  J'ai bientôt 30 ans,  et l'amour est à la porte.  Le bonheur est ce soleil de chaque matin qui te caresse de ses rayons doux et légers.

J'ai bientôt 30 ans et j'ai Christ,  la meilleure des choses dans ma vie. 😍

dimanche 24 avril 2016

Naija love

J'ai vu une scène magnifique.

Un Nigerian qui discutait avec sa belle. Dans la rue, un passant est passé et a touché le bras de fille de manière déplacée.  Le gars a commencé à menacer le passant. Comment pouvait-il touchee sa go comme ça?

Connaissant le sang des Nigerians, ça a dégénéré.  Le passant a commencé aussi à menacer et brandir son parapluir.

Le gars n'a pas hésité.  Il lui a arraché le parapluie et tapé dessus avec le parapluie, defendant ainsi l'honneur de sa belle.

On les a séparé et le monsieur est parti avec sa belle.
Quelques minutes après, les voilà revenir sur le lieu du crime, les deux fâches.  Car malgré qu'il l'aie défendu, il a douté d'elle.  Qye sûrement elle le connaissait pour qu'il se soit ainsi comporté.  Le deux se sont engueulés et la fille lui a jeté son argent et est partie de son côté, le gars aussi du sien, leurs amis essayant de les calmer e part et d'autre.

La leçon de l'histoire, quand tu aimes, même quand tu doutes de la personne, tu la défends d'abord bec et ongles devant tous, surtout devant ceux qui la condamnent.  Après, dans l'intimité, vous pouvez vous clasher. That's what we call LOVE

dimanche 10 avril 2016

Mon trip au Nigéria

Mama Africa etait au Nigéria.  Ce pays si grand à côté de mon petit Bénin, avec ce peuple tres chaud et bouillakt que sont les Nigerians.

Les agents James Bond allaient en vacances chez leur tutrice légale, et on a décidé de faire le voyage par voie de terre.

Alors première étape: la frontière. On est arrivées à la frontière entre le Bénin et le Nigéria et pour la traverser, on était à moto.  003 parlait tellement que le conducteur m'a dit si elle se repose même lol.

Le plus intéressant du trajet a été à partir du Nigeria.  Alors dès que tu es en taxi,il y a autant de poste d'arrêt et de barrages que de rues. Tu vas croiser le barrage de l'immigration, puis les douaniers, puis la police, et il y a aussi le barrage des simples gens vivant près de la frontière et qui veulent aussi se faire un peu d'argent mais sont trop paresseux pour aller cultiver leurs champs. Et donc on a des arrêts tous les 200m.

Après quelques kilomètres, la voie semble plus libre. La route est mauvaise avec des nids de poule et les chauffeurs de taxi aussi bouillants que des acteurs de film d'action.  Tu te crois très vite dans une remake de Fast and Furious bon marché.  Le chauffeur file, double les camions à toute allure, saute dans les nids de poule quand il est trop tard pour freiner, ou freine au point où tu te sens projeté vers l'avant violemment. Mon voisin de taxi, un Nigerian, à chaque fois qu'on passait sur un nid de poule, gémissait de douleur et disait:" nawao" (vraiment!! En français).

Arrivé à la première escale, je peux vous dire que je ne sentais plus mon dos ni mon corps entier. Et tout ça, avec 2 nenettes en pleine forme. Pour le second trajet, on était en bus. Un bus qui nous a taxé à tous le trajet pour cause de pénurie de carburant.  Alors ce bus, c'était le calvaire au bas mot. On se mettait à quatre sur chaque banquette, j'avais donc 003 sur moi et 002 etait assise sur le frère qui nous a servi de guide. Il a commencé à pleuvoir et l'eau de pluie coulait dans le bus. 003 et 002 s'amusaient a rattraper les gouttes d'eau.  Elles ne se sont pas ennuyées. Le chauffeur est comme tous les chauffeurs Nigerians: des cascadeurs sans formation. Et c'est la j'ai un peu vu Lagos, une ville batie entièrement sur un lac. Magnifique.  Des ponts partout, de grandes et belles rues,des immeubles.

On est arrivé à l'arrêt où mon beau frère est venu nous récupérer. J'ai trouvé la ville grande, rien à voir avec nos petites rues de Cotonou.
On est arrivés tard, et parce que boulot demain, je n'ai pas pu profiter de tout. Je vais revenir obligatoirement et me balader comme je veux dans cette belle ville,où on comble le lac pour pouvoir y créer des terres habitables. Une ville où tout le monde semble vivre à 100 à l'heure.

Mais là je dois revenir à Cotonou pour être au boulot demain à l'heure.

C'est ma première longue séparation avec les filles. J'appréhende un peu de ne pas les voir aussi longtemps.  Je sais qu'elles seront chouchoutées.  Je vais en profiter pour me revitaliser, penser à moi toute seule. D'ailleurs, ce soir, je sors obligatoirement souffler. Car il urge de se faire plaisir

mardi 22 mars 2016

Beauté solitaire, beauté fragile.

Beauté éphémère et splendide. Tu attires les regards. Les hommes te font des compliments, te flattent.et te font te sentir reine. Mais dans tout cela, tu es toute seule.

Chaque jour, tu sens dans leurs regards l'admiration pour ta beauté, ta personnalité, ton charme. Tu entends leurs compliments. Ils te disent que tu es belle, d'autres sont même quasiment intimidés par toi et n'osent même pas t'approcher,te parler.

Tu es flattée,tu souris gentiment et tu acceptes aussi les compliments. Et tu rentres chez toi, dans le silence de ta chambre, de ton appartement et tu pleures. Tu pleures fort tu pleures jusqu'à hoqueter ,à avoir des spasmes. Parce que au delà de tous ces compliments, tu ne veux qu'une chose:" être regardée, complimentée, aimée par un seul homme". Celui dans les bras duquel tu te sentiras en sécurité, en confiance.  Bien sur il y en a qui te font la cour, qui te font croire qu'ils peuvent te donner ce que tu recherches, ce que tu veux. Mais ce ne sont que des feus de pailles, des illusions, des instants volés qu'ils veulent de toi en fait,car ne sont pas prêts à plus, ou ne peuvent te donner plus car engagés ailleurs.

Alors tu fermes ton coeur. Tu ne fais plus confiance car elle a déjà été tant de fois trahie. Tu les regardes te dire des baratins,te dire à quel point tu es belle et dans ton coeur, tu ne peux les croire,parce que tu n'as vu que le côté sombre des hommes et dorénavant tu as peur de te remettre à nouveau dans leurs mains.

Tu as peur d'aimer,  tu as peur de redevenir fragile. Tu es une femme forte et tu compte le rester. Tu ne veux plus laisser te briser. Alors tu essaies de te suffire à toi même.  Tu te blâmes de ne pas avoir eu plus de discernement dans tes autres choix de relations. Alors, sous une apparence d'ouverture aux autres, tu t'es depuis longtemps fermée. Tu as créé ton petit monde à toi et tu ne laisses personne y entrer. Et même quand malgré toi,  ton coeur, cet entêté, s'attache,  alors tu paniques. Tu commences à détecter les défauts en cette personne, mais surtout tu as peur de te lier. Tu as peur des liens. Tu as peur d'aimer.  Tu te gardes et tu ne te permets pas de laisser tes blessures cicatriser.
Tu les gardes sur toi comme une punition. Tu ne te donnes pas droit à l'erreur. Tu te condamnes chaque jour.

Alors je veux te dire seulement que tu es belle. Tu es une merveilleuse créature de Dieu. Ce n'est pas parce que tu as été trahie ,trompée,  que tu n'as pas droit à une deuxième chance. Dieu est le Dieu des deuxièmes chances. Tu dois juste lui faire confiance. Lui confier tes blessures et le laisser te guérir.  Tu dois accepter d'être brisée et le laisser tout doucement re reconstruire. Et cette reconstruction se fait en tête à tête avec lui. Er quand tu seras prête, il t'ouvrira la voie vers celui là qui sera comme un baume cicatrisant, celui à qui tu t'ouvrira comme une fleur au soleil.

 

dimanche 20 mars 2016

Tais toi!! Ne parle pas

Shut!!! Tais toi!!!

Surtout ne parle pas. Tais toi ne dis rien. Ne lui dis pas à quel point il te manque. A quel point son sourire, sa voix ,son regard taquin te manque

Surtout tais toi. Ne lui montre pas ce que tu endures. Par quelle souffrance tu passe.

Je te le redis: Tais toi!! Il ne doit pas savoir que tu penses tout le temps à lui. Que tu surveilles chacun de ses mouvements sur les réseaux sociaux.  Il ne sait pas que tu n'as pas besoin de le voir en vrai. Il est tout le temps dans tes pensées, dans ta tête mais surtout dans ton coeur. Il ne doit pas savoir qu'une partie de toi est avec lui. Il ne doit pas savoir que tu le cherches partout,même dans la rue, tu espères le croiser, le voir.

Il ne doit pas le savoir. Le savoir est le pouvoir. Le lui faire savoir n'alegera pas ta souffrance.  Il ne peut rien y faire. Alors redresse le menton et marche en regardant droit devant, en gardant ta fierté et ton allure de reine.

Parle lui dans tes rêves. Touche le dans tes rêves.  Mais après, repanse tes douleurs et va de l'avant.

Et bien sur, tais toi ma belle. Souffre en silence, mais ne dis rien. Ne te découvre pas entièrement, ne te rends pas vulnérable et attaquable.

Aimer fait mal et aimer peut être destructeur.  Alors tais toi. Regarde le, avance et tais toi.

mardi 1 mars 2016

Ne baisse pas tes standards.

Une femme qui a déjà un ou deux enfants n'est pas une friperie.  Parce qu'elle a fait confiance à un homme qui souvent n'en a pas reconnu la valeur, mais qui l'a laissé avec les enfants ne fait pas d'elle une moins bonne épouse que la jeune fille qui n'a pas encore d'enfants. 

Il y a tout un tas de bêtises qui se disent sur les mères célibataires.
Un jour je discutais avec des gens sur ce que jattends de mon futur mari, ce que je voulais voir en lui. Et ces gens ont réagi d'une manière étonnante.  Ils m'ont dit, que des jeunes filles sans enfants n'ont pas encore trouvé ce mari et n'ont pas autant d'exigences que moi qui me suis déjà une fois foulée la cheville, une blessée de guerre que je suis.

Donc les valides n'ont pas encore trouvé et moi la blessée de guerre je suis exigente. Et je leur ai demandé en quoi le fait d'avoir des enfants doit me faire diminuer mon standard en matière de choix du coinjoint. je ne suis pas une moitié de femme, mais une femme à part entière.  Je sais ce que je vaux, je sais qui je suis et je ne me contenterai pas du premier venu sous prétexte que j'ai vécu une expérience difficile du couple. Je pense même que mes standard sont plus élevés.  Celui là qui vient sait au moins déjà que je ne suis pas stérile. J'ai un plus,parce que j'ai une expérience de la vie de couple et du foyer. J'ai appris de mes erreurs et je sais sur quoi travailler pour être la femme parfaite pour un homme.

Et même la difficulté vient même dans la conquête de la mère célibataire parce que tu dois séduire et charmer plus d'un coeur.

Alors ne baisse pas tes standard.  Ne te contente pas de moins que ce que tu mérites.  Tomber ne fait pas de toi un mort, mais tomber te fortifieàa chaque fois et te préserve de refaire les mêmes erreurs. D'ailleurs il vaut mieux aller en guerre avec un vétéran qu'avec un novice qui ne connaît rien de la guerre. Le novice ne saurait quel comportement adopter devant tel ou tel autre danger alors que le vétéran sait.

Moi je ne baisse pas mes standards parce que je sais ce que je vaux. Et je le dis souvent:" je ne suis pas un coeur à prendre, je suis un coeur à conquérir et deux coeurs à charmer et convaincre".

A bon entendeur, bisous de moi.

mercredi 13 janvier 2016

Life's things

Tu l'aimes, tu le regarde. Mais ce n'est pas réciproque.

Alors des fois tu te retrouves à lui écrire ou l'appeler tout le temps.
Tu deviens aussi collante qu'un pot de superglue dont on a perdu le bouchon.
Tu n'arrives pas à te maîtriser.  Tu l'aimes.  Tu as envie de lui parler, d'entendre sa voix.
Et pourtant. ... tes messages sont sans réponses.  Des fois même on ne décroche pas à tes appels. Et tu souffres. Tu prends la résolution de ne plus lui écrire. Tu te drappes dans ta fierté.  Mais elle ne tient pas longtemps.  Parce que ton coeur, cet entêté craque et veut juste être avec lui.
Tu lui en veux aussi de ne pas te répondre.  Tu souffres de cela.

Et tu reçois un message. Ton coeur bat, tu te dis que c'est lui. Mais ce n'est pas lui, c'est l'autre.  Cet autre qui t'aime mais que tu n'aimes pas. Tu regarde le message, tu le lis, mais tu ne réponds pas. Tu n'en a pas envie. Ce n'est pas ce message que tu espères.  Cet autre t'appelle, mais tu ne décroche pas toujours.

Tu ne vois que celui que tu aimes.  Mais en attendant, tu fais souffrir cet autre que tu n'aimes pas exactement comme celui que tu aimes le fait avec toi. . Alors ne lui en veux pas de ne pas te répondre ni t'écrire, parce qu'il réagit exactement comme il doit le faire. A chacun son rôle