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dimanche 23 juin 2013

Et toi, où allaites-tu?


Mama Africa, en super allaitante que je suis, j'ai décidé de répertorier un peu les endroits un peu ou moins incongrus où j'ai allaité.
oh, je ne balance pas mon nichon partout à tout va, même si je n'en suis pas loin. mais, mes bébés ont ce besoin exigent de téter et mon obligation est d'y répondre même quand la situation, euh, ne s'y prête peut-être pas?
alors, voila, je fais un peu le topo de mes lieux de tétées.


1. A la maison. Bien sur, c'est le lieu de prédilection pour allaiter en paix, dans l’intimité d'une chambre. couchée, ou assise.


2. dans une limousine, avec un mini ( mais très mini hein) verre de champagne. bah oui, Mama Africa avait une soirée en limousine, et ne pouvait laisser 002 (bébé dans le temps) à personne. donc, 002 a eu sa tétée glamour dans une limousine avec une maman sexy en prime. je pense que le lait était aussi sexy lol


3. dans la rue, en marchant,made by 003. quand elle pleure, rien ne peut l’arrêter à part le sein de maman!!  Et quand on marche et je ne peux trouver où m’asseoir, alors je sors le nichon et hop, ni vu ni connu, bébé tétée et maman a la paix


4. sur zem, ces taxis-motos spéciales Bénin, que tu prends quand t'as pas d'autre moyen de locomotion. Et pendant qu'on roule, 003 tète et s'endort sur le sein tout contre maman.

5. aux toilettes, ou l'endroit le moins glamour où bébé peut téter. mais quand bébé, réclame et ne veut rien pour se calmer, que faire? lui donner a téter non? 


Tout ça pour vous dire que j'allaite partout, quand bébé en montre le besoin. pour moi, il n'y a pas d'endroits tabou pour allaiter. Et je ne vous parle pas des positions d'allaitement!!!

Alors, vous allaitez où?

lundi 10 juin 2013

Premier Cri, Premier Regard…


Une douleur lancinante…. Elle vient doucement d’abord, puis s’intensifie. On respire fort, on s’accroche et malgré cette douleur, on est heureuse, notre cœur est en joie. Parce qu’on sait. On sait que dans les moments qui viennent, on va le rencontrer, ce petit être qu’on a gardé 9 mois dans notre ventre.

Et une nouvelle douleur, une contraction puissante. On a l’impression d’être déchiré par la douleur, de n’être que douleur. La respiration du petit chien ne marche plus. On souffle, on souffle, on crie même, ou encore, on s’enferme dans son petit cocon à soi pour gérer cela. Et voilà que ça revient, encore et encore. Ça semble durer longtemps, très longtemps. Et au fur et à mesure des contractions, le col s’ouvre, jusqu’à atteindre 10 cm.

Et vient alors le moment de pousser. On sert les dents et on pousse fort.on va puiser dans nos dernières forces pour le faire sortir notre bébé. On pousse et enfin, il est là. On nous le mets sur le ventre. Dès qu’on sent la chaleur de ce corps chaud, on oublie la douleur. C’est comme un baume anesthésiant qu’on nous passe, une péridurale naturelle. Bébé est là. On le caresse, on le regarde, on le touche.

Et il pleure... Le premier cri. Le cri qui dit à la terre entière : » je suis là, je suis vivant, je suis un nouvel habitant de la terre » ce cri qui nous dit à tous qu’il va bien. Une douce mélodie aux oreilles de tous. Ce sont les seuls pleurs qui ne nous irritent jamais et qu’on a même hâte d’entendre. Tous ces neuf mois passés, ces contractions, tout a été fait dans l’espoir et l’attente de ce cri merveilleux. Et il pleure et pleure, et on rit de bonheur, on pleure aussi, de joie. Il est tout fripé, tout rouge mais c’est le plus bel être de la terre, non ! Du cosmos.

Puis on lui donne le sein. Instinctivement, il cherche lui aussi le sein ; se laisse guider par l’odeur maternelle. Il happe le sein, tête goulument et ouvre les yeux. Premier regard.

Souvent, c’est un œil qu’il ouvre, ou les deux. Mais qu’importe. A l’instant même ou ce regard est échangé, on est perdu. On ne vit plus que pour lui. Il est devenu la prunelle de nos yeux. On sait déjà qu’on est prêt à tout pour notre bébé. Un regard échangé, et une vague d’amour gonfle dans notre cœur et renverse tout sur son passage. Plus rien n’existe à part cet être et nous. Plus rien n’a plus d’importance. On peut se perdre dans ce regard éternellement. Le monde peut s’effondrer autour de nous, cela n’a plus aucune espèce d’importance.

Donner naissance c’est cela. Cela résume juste a ce petit cri de bébé, et ces regard qu’on échange. La douleur de l’enfantement, les maux de la grossesse, rien n’a plus d’importance, car cela en valait la peine.

Au premier cri, nait la joie de savoir son bébé là et bien vivant. Au premier regard, se crée un lien fort et indestructible ; le lien d’amour qui fait qu’instinctivement on sait ce dont notre bébé a besoin.

Maternité Précoce


Un test positif et c’est la peur qui noue le ventre. Quoi ? Comment ? Mais pourquoi ?

Tomber enceinte jeune, ou quand on n’est pas encore psychologiquement prêt pour ça, c’est comme si le ciel vient de vous tomber sur la tête, comme si la vie vient de s’arrêter. Sans qu’on ne l’aie prévu, ni même voulu, on devient responsable d’une vie, cette vie qui grandit en nous.

Certaines réagissent immédiatement, décident d’avorter, car ne se sentent pas capable d’assumer ou parce que leur partenaire leur aura forcé la main. Ne sachant pas ce qui les motive au fond, et tout ce que cette grossesse imprévue a créé comme bouleversement émotionnel dans leur vie, se permettre de les juger serait déplacé et inapproprié.
D’autres en revanche hésitent longuement, réfléchissent beaucoup et prennent la lourde décision de garder cet enfant inattendu. C’est un choix difficile à prendre car c’est accepter que sa vie change du tout au tout ; c’est accepter le regard des autres, regard souvent de reproche.

Devenir mère à ce stade, c’est accepter d’aller au-devant d’énormes difficultés. C’est aussi donner la chance à ce petit être, qui grandit en nous, de vivre. Au début, on cache sa grossesse bien-sûr, sauf à ses proches. Certains nous soutiennent, même sans nous approuver. D’autres se refusent catégoriquement à nous comprendre. Mais quand on a le soutien des proches, la situation devient moins difficile à vivre. Alors au fur et à mesure que la grossesse évolue, on réfléchit, puis quand on ne peut plus la cacher, on se dit : «  Bon tampis, je m’en fous de ce que les gens pensent de moi ». On essaie de se blinder contre les jugements, on marche la tête haute, on fait semblant de ne pas être blessée quand des gens, proches ou pas, vous disent que c’est une grande erreur que vous avez faite. Des fois, on pleure en silence, en cachette, et on ressort avec le sourire

Puis vint la naissance, ce moment-là. Et bébé nait. Alors on comprend, jeune ou pas, prête ou pas, que bonne ou pas, cet enfant valait tous les sacrifices. On se demande comment on a pu vivre sans. On sait aussi qu’il n’y aura plus de boites de nuit, du moins pendant quelques temps. On sait que cet enfant passera avant tout dans notre vie, qu’il a déjà change beaucoup de choses, mais qu’il en changera encore énormément.
Puis vient la sortie de la maternité. Avec les proches ou pas, on sait qu’on devra s’occuper de cet enfant, que le temps de l’insouciance vient de passer. Fini les grasses matinées, fini les sorties très tard. On avance, obligée de s’adapter entre vie de mère et école. Des fois, le papa part, car trop jeune pour avoir la maturité de s’occuper de ce petit être. Un bébé, c’est un sacrifice. Mais quand il sourit ou quand on sent son odeur d’enfant dans nos bras, alors oui, c’est un sacrifice agréable.
Devenir mère très tôt, c’est grandir brusquement, se réveiller brutalement dans le monde des adultes. Prendre son temps et se sentir prête d’abord est primordial. Se poser et réfléchir à son désir de maternité, se préserver dans les rapports tant qu’on n’est pas prête, ou pratiquer l’abstinence, c’est un gage de bonheur futur plus stable.




jeudi 30 mai 2013

Merveilleuse Protectrice

Je te regarde et je remercie le Tout Puissant de t’avoir. Il est des choses qui se disent facilement et d’autres qui restent dans le fond du cœur, cachées, mais pas vraiment. Je ne sais pas ce que je serais devenue sans toi. Tu m’as portée dans ton ventre, m’a fait naitre et m’as gardée. Quand, papa est parti trop tôt, tu n’as pas laissé le chagrin avoir le dessus sur toi. Je me rappelle d’une phrase que tu as dite : «  quand il est mort, j’ai juste compris que le bagage de deux personnes est devenue celui d’une seule personne. » tu t’es accrochée, tu nous a portée sur tes épaules, 5 enfant encore jeunes. Tu as assuré notre éducation comme une reine.

Il n’y a pas une seule épreuve dans ma vie où je ne t’ai pas vue me soutenir. Tu t’es gardée de toute sorte de jugement. Tu m’as juste aidée à traverser la tempête. Je e remercie, car tu m’as toujours laissée choisir ma voie, même si cette voie ne te plait pas. Tu m’as laissée maitresse de mes décisions, et m’as appris à les assumer jusqu’au bout. 

Je me rappelle quand tu criais sur moi petite, quand tu me donnais les conseils aussi quand j’ai commencé à grandir. Je me souviens aussi de ce jour ou 003 est née, quand on marchait ensemble pour la maternité, et qu’à chaque contraction, tu me serrais juste la main sans rien dire, juste me serrer la main. Tu étais malade ce jour-là, mais tu n’as pas failli. Tu es restée toujours avec moi, présence merveilleuse, parfois silencieuse, parfois me recadrant, à me soutenir. Tu t’es cachée pour pleurer quand tout a basculé dans ma vie. Mais devant moi, tu ne le faisais pas. Tu m’encourageais, me secouais pour que je ne laisse pas le découragement m’abattre. Tu as été cette force à laquelle je me suis accrochée toute ma vie ; ma personne référence.
 
Quand je suis fatiguée avec les petites, tu récupères la plus grande pour me laisser souffler. Mais tu ne te permets jamais de remettre en question mes décisions par rapport aux enfants, même si cela ne te plaisait pas. 

Je ne sais pas comment te remercier, pour tout cela. Je viens encore me blottir contre toi quand je veux fuir le monde, et tu ne me fermes jamais tes bras. Ils sont toujours grand ouverts pour m’accueillir. Merci pour t’être consacrée à nous, de nous avoir fait passés avant tes plaisirs personnels. Merci pour ta présence, ton amour. 

Je sais maintenant que je ne dois pas te décevoir, car voir la fierté luire dans ton regard est devenue ma priorité numéro Uno.

Plus que tout, je t’aime Maman.

Nostalgie et Mélancolie.

Je suis levée depuis peu, et il pleut. Je regarde la pluie tomber et dans mon cœur, un étau se sert. Je pense, à ces moments, où j’étais sure de moi. Trop sure peut-être ? En tout cas, je me sens nostalgique d’un temps où je pensais avoir déjà un bon chemin de vie, où ma vie était toute tracée.

C’était avant les bouleversements qu’il y a eu, qui ont tout changé. Comme l’on dit, l’homme propose et Dieu dispose. J’avais voulu disposer, et Dieu a tout re-disposé. Quand je pense a ma vie antérieure, parce qu’elle est antérieure maintenant, rien avoir avec la nouvelle vie que j’ai, totalement différent de mon plan de départ. Quand j’y pense, je ne peux m’empêcher de me voir à quel point sur le long terme, elle n’aurait forcement pas tenue, car mal construite, un peu comme un château de sable facilement écrasable par n’importe quel passant. Je remarque à quel point quand on est jeune, on est impatient, pressé, et que ; à la différence de nos parents, on ne voit pas loin. On regarde à l’instant présent, sans prendre en compte les facteurs pouvant jouer dans le futur. On est surs de soi, ce qui est une erreur car à chaque moment de notre vie sur cette belle terre, il y a un risque qu’un grain de sable vienne mettre à mal notre vie si organisée.

Aujourd’hui, ma vie actuelle, n’est pas si mal. Ce n’est certes pas ce que j’avais prévue, ce que je voulais pour mes filles et moi, mais c’est ce qui est mieux. Plein de choses de mon ancienne vie qui ne conviennent plus à mon nouveau moi. J’ai gagné en humilité, en sagesse, j’ai rencontré Dieu. Et il a changé ma vie. Dans Jérémie 33 :3, il est dit : « Invoque-moi et je te répondrai. Je te montrerai de grandes choses, de choses cachées ». Cela est totalement vrai. J’ai vu beaucoup de choses qui m’étaient restées cachées depuis des années, des choses aussi énormes que le nez au milieu de la figure. Je rends grâce à mon Dieu, que tout soit claire et évident.

Maintenant, ma vie a de nouvelles bases, plus claires, plus simples. Malgré que ce ne soit pas encore comme je veux, je suis plus sereine, car je sais qu’après l’ouragan, il y a toujours un calme suivi par un soleil, d’abord timide puis éclatant. Je vois mes filles, et je remercie le Seigneur pour sa grâce, car je sais que beaucoup sont passés par les mêmes épreuves, mais n’ont pas eu la même grâce et chance que moi. Romains 8 :28 dit : «  tout concours au bien de ceux qui aiment Dieu ». Cette phrase est véridique et vérité.

Vivez les épreuves stoïquement, en cherchant à savoir ce que Dieu veut vous faire comprendre à travers elles, et vous verrez comme elles laisseront place à un avenir radieux.


vendredi 10 mai 2013

Allaiter oui, mais allaites-tu vraiment?




Coucou a tous!!!
Aujourd’hui, je veux parler d'un sujet qui me tient réellement a cœur  l'allaitement. Une vrai mama africaine comme je suis, ou comme j'espère l’être, ne peut que parler de ça.
Quand une femme tombe enceinte chez nous, cela va bien sur de soi qu'elle va allaiter. Personne ne lui pose d'ailleurs la question. A la maternité, on ne demande pas de biberons car on sait qu'il y a le sein tout chaud et tout prêt  Pour moi aussi, il était clair que j'allais allaiter. Mais ce que je ne savais pas, c'est comment se passe l'allaitement. Pour moi, cela consistait a donner le sein a l'enfant et c'est tout: tu allaites, le lait coule tout seul/ Puis au cours de ma première grossesse, j'ai découvert, que ce n'était pas aussi simple, qu'il y avait des femmes qui avaient des difficultés pour allaiter, d'autres même qui ne volaient pas le faire. J'étais étonnée, plus même, surprise. Alors j'ai fait des recherches, je me suis préparée.

Pour agent 002, j'étais prête. je connaissais le maître mot: s'écouter, écouter son instinct. Je la mettais au sein à la demande. je dormais quand elle dormais et elle tétait. 3 jours après sa naissance, grosse montée de lait. Moi qui n'avait pas une grosse poitrine, je me suis retrouvée capable de rivalise avec Pamela Anderson, c'est vous dire. J'ai aime, et continue l'allaitement a la demande.

L'OMS recommande 6 mois d'allaitement exclusif, rien que le sein, puis continuer l'allaitement jusqu’à 2 ans révolus en introduisant bien sur l'alimentation.

Pour agent 002, pari, presque tenu: 20 mois d'allaitement, malgré les hoquets d'horreur de certains proches. Et encore, j'ai arrêté car enceinte de 4 mois de 003, et je ne supportais plus les tétées  Ah!!! donner le sein a un enfant quand on est enceinte, quel scandale!!! Mais ceci est une autre histoire

Mais je veux parler aujourd'hui surtout de l'allaitement en Afrique, surtout auprès de nous "jeunes intellectuels", façonnes pour nous comporter comme des "blancs".

Faut dire que agent 002 est née n Russie. J'étais loin de la famille, avec seulement le papa.Cela m'a permis, de me faire respecter dans mes choix, sans pression. Agent 003 st née au Bénin, et vive la pression. Moi qui aie une grande gueule, pouah, ralalala, je pouvais péter un câble  Et encore, je n'avais pas la pression de la grande famille, tu connais non, les oncles, tantes, grand-pères grandes-mères.

Quand tu accouches en Afrique, tu peux rentrer chez toi très vite. Quand tu es à la maison, le défilé commence. Tout le monde passe, on vient voir le bébé, féliciter la maman. On oublie juste qu'accoucher c'est un travail si intense, d'ailleurs, le blanc a appelé ça "travail". ce n'est pas pour rien. donc je disais qu'accoucher était si épuisant, que la maman et le bébé ont besoin de repos. Mais, il faut recevoir les invités, montrer bébé et les laisser s'extasier devant ce mignon, joufflu boutchou. J'ai appris a relativiser par rapport à ça. Et puis, les invités donnent souvent de l'argent à bébé signe de bonne chance, ce qui n'est pas pour e déplaire.

Mais je m'écarte totalement du sujet. Donc je parlais allaitement. Oui bah au début  toutes les Mama qui se respectent allaitent. Puis après un mois, c'est devenu a la mode de mixter l'allaitement, d'y ajouter du LA ( lait artificiel). Pourquoi? parce que c'est a la mode. Et puis pourquoi s'enfermer a la maison pour allaiter bébé, quand la nounou peut le surveiller en lui refilant du LA dès qu'il pleure? Parce que aussi, c'est devenu la norme en Afrique de ne plus allaiter longtemps. Personne ne veut faire ce genre "d'esclavage".
Quand je suis rentrée en Afrique en 2011, 002 avait tout juste 1 an et tétait encore régulièrement  D'ailleurs, elle tirait souvent sur mon t-shirt dehors et je la laissais téter.Quel ne fut mon étonnement de voir les gens s'étonner, limite être choqués que j'allaite encore mon gosse de 1 an. Parce que ici, on le gave de bouillie de mil, mais et autres trucs bien riche, et on supprime le lait, des fois même, on supprime même le LA, ce qui est encore plus grave. Les gens " bien intentionnés" me disaient même qu'il n'y avait lus rien dans mon lait. Mais j'ai continue.

Quand 003 est née, c'était clair que j'allas allaiter, mais je n'imaginais pas comment ce sera difficile de ne pas passer au mixte. Quand tu entends la même chose tout le temps, quand t'as l'impression à la fin que tu es peut-être timbrée puisque tout le monde , ou presque te conseille de mixter pur être plus libre, alors oui c'est difficile. Surtout que l'environnement ne favorise pas l'allaitement maternel. ça ne dérange pas de voir les femmes allaiter, mais c'est rare de voir les intellectuelles allaiter longtemps comme si ça ne correspondait plus a leur niveau/ Et puis, la qualité de tire-laits vendus sur le marché a de quoi décourager la maman la plus têtue qui veut allaiter et travailler . On dit que ce sont les villageois qui allaitent aussi longtemps et qui sortent avec leurs enfants partout.

Mais savez-vous que les noirs en général sont tous intolérants au lactose? 80% de la population noire. En regard de cela, on doit au contraire allaiter nos bébés et nos enfants. Pour cela, la société doit changer certaines "normes" .

mardi 7 mai 2013

Ma passion des bébés


Je suis une maman gaga de ses gnomes. Mais ça n'a pas toujours été comme ça.

Mama Africa, comme la plupart des jeunes filles aimait bien les bébés, mais de loin. Je voulais être maman bien sur..... un jour :lol:. je préférais bien sur m'amuser, sortir en boite et surtout rester insouciante. avec le recul, je me demande si ce n’était pas une superbe période.

Puis arrive ce moment, où votre vie bascule, où toutes vos certitudes sont bouleversées par un petit être de 3kg et quelques. mais d'abord la grossesse. :p

je dois t'avouer que Mama Africa a eu 3 grossesses. la première  c'est celle de la découverte  oh j'ai vomi les trois premiers mois, je n'y ai pas échappé  Mais à par cela, j'ai aimé être enceinte. j'ai aimé sentir bébé bouger, j'ai attendu les échographies avec impatience, normal c'est le premier. j'ai trop aimé chercher le prénom quand on a su le sexe. 

Et il est arrive, mon premier-né. il a change ma vie à jamais. une transformation que je n'attendais même pas. Dès qu'il est né, il est devenue la prunelle de mes yeux. Je ne savais pas qu'un tel amour existait sur terre. Quand on me l'as mis sur le ventre la première fois, je pleurais de joie, de douleur? En tout cas, je pleurais. Je m'extasiais devant cette petite chose qui était devenue ma raison même d’exister. 

Alors, c'est ainsi qu'a commencer ma passion des bébés. Passion qui reste, même si mon fils, celui-la même qui m'a fait découvrir ce sentiment, cette sensation d’être ivre sans avoir bu, n'est plus. je vis cette passion au jour le jour a travers mes filles qui s’épanouissent comme des fleurs au soleil. et je lui en serais toujours reconnaissante a cet ange, mon trésor, d'avoir changé ma vie.

Petite presentation de Mama Africa

Un nouveau blog voit le jour.
Mama Africa.

C'est le blog d'une maman, jeune, maman de 2 nénettes  Maman africaine, chrétienne, et fière de l’être  mais confrontée  aux dure réalités africaines: la pression familiale, le regard de tous sur vous.

J'ai 2 lolottes, que j’appelle mes agents James bond ;
Il y a:
- l'agent 001, petit ange qui n'est pas reste longtemps sur terre, mon trésor.

-L'agent 002,  Une vrai boule d'énergie de presque 4 ans qui me rend dingue de colère, de joie, de bonheur et grâce a qui je suis tous les jours au bord de la crise nerveuse;

- et l'agent 003, petite puce de 17 mois qui adore téter, manger et jouer. il n'y a pas un seul plat qui passe son son nez sans qu'elle ne veuille goûter; c'est le douanier de la bande

En Afrique, il est très difficile de faire passer ce que l'on veut et pour soi, et pour ses enfants. Alors, mama Africa se révolte contre cela.


Sur ce blog, je raconte mes délires  mes difficultés de maman, et aussi mes joies, ma vision de la maternité. Pas seulement cela, mais aussi de monde, du moins mon monde; d'actualités, bref de tout ce qui me touche.  Je partage un peu de ma vie avec vous en espérant qu'elle sera d'une aide pour toutes les maman en difficulté
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